Architecture et patrimoine
Plusieurs infrastructures historiques sont encore visibles à Fillinges. Retrouvez ici une liste non exhaustive des bâtiments et projets qui ont animé Fillinges au cours de son histoire.
Le Château Baillard
Il s'agit de l'une des demeures les plus patrimoniales de Fillinges. Elle est constituée d'un corps de ferme principal, d'une maison de maîtres et de plusieurs dépendances. C'était l'une des fermes les plus importantes d'alimentation du prieuré de Peillonnex. Elle a longtemps constitué un des points importants du hameau d'Arpigny. D'ailleurs elle a donné son nom au lieu-dit et autrefois le hameau d'Arpigny s'appelait Chez Bayard.
La Maison forte de Chillaz
Cette maison forte est située au Chef-lieu. Elle est l'une des plus anciennes maisons de Fillinges et elle constituait l'une des demeures possédées par la famille de Chillaz dont la résidence principale était située à Bonne et constituait leur implantation principale à Fillinges.
Le château de Bouget
Le château de Bouget est aujourd'hui dans sa présentation différente de sa construction originelle puisque c'était une demeure à destination militaire. Elle possédait une tour et longtemps elle fut un des endroits de garde d'entrée de la basse vallée du Giffre.
L'ancienne gare
Il a longtemps existé une ligne de chemin de fer qui permettait de relier Annemasse à Sixt-Fer-à-Cheval. Cette ligne de chemin de fer était desservie par un petit train qui faisait en permanence des aller-retours le long de cette vallée. À l'édification de cette ligne, plusieurs gares furent positionnées le long de cette voie. Ces gares sont caractéristiques de ce qu'on a appelé les architectures de garde du 19e siècle. Et celle qui existe encore à Fillinges est de ce point de vue remarquable : elle est parfaitement comparable à une construction identique que l'on trouve à Bonne, Cranves Sales ou Viuz-en-Sallaz. Ce qui n'a rien d'étonnant puisque c'est au long de cette ligne d'autrefois que ces gares étaient construites.
La Brasserie Rigaud
Elle fut détruite dans les années 2000 et était à proximité de la gare et en face du pont de Fillinges. Cette brasserie avait été édifié pour constituer une sorte de relais sur la route. On peut rappeler que le pont de Fillinges, à sa construction, était un pont ferroviaire et qu'il avait permis de créer un accès plus rapide à la basse vallée du Giffre en remontant depuis Bonne-sur-Menoge en direction de la vallée verte. À cet endroit s'était installé une auberge dont la qualité de restauration avait très bonne réputation. Ainsi un des 1ers repas de la société des nations de Genève a eu lieu à cet endroit. Pendant longtemps ce fut l'un des endroits où les familles de Fillinges fêtaient leurs évènements importants et notamment leur mariage ou les baptêmes.
Le Pont Morand
Le pont Morand est le pont historique qui permettait autrefois de passé de la basse vallée du Giffre à la vallée du de la Menoge. C'était le seul point de passage qui permettait de rejoindre la base vallée du Giffre et la vallée de la Menoge. C'est donc un pont qui est d'existence médiéval.
Les moulins
La commune de Fillinges possédait autrefois de très nombreux moulins ; sept au moins de ce qui peut être répertorié, que ce soit sur la Menoge ou sur le Foron. Ces moulins avaient différentes fonctions et l'utilisation de la force de l'eau était très répandue pendant des siècles. Un certain nombre d'entre eux avaient comme fonction de fabriquer toutes sortes de farines mais aussi de l'huile. L'un d'entre eux est un peu plus particulier : il s'agit du moulin de la Fabrique qui avait notamment comme fonction d'alimenter pendant longtemps une fillaterie et ensuite une scierie.
La pierre chante coq
La pierre chante-coq est un bloc erratique qui se trouve dans la forêt du massif des Voirons. Il s'agit d'une pierre à cupule particulière qui constitue une curiosité pouvant agrémenter une randonnée dans la forêt des Voirons.
Le monument du Vouan
Le Vouan est une montagne qui est partagée entre la commune de Fillinges, la commune de Viuz-en-Sallaz et la commune de Saint-André-de-Boëge. Cette montagne a le particularisme d'être principalement composée d'une pierre efficace pour la fabrication de meules à moulin. Ces meules à moulins ont été donc l'objet d'une exploitation sur cette montagne de l'antiquité jusqu'à la fin du 19e siècle. Ainsi, on compte plus de 72 sites d'extraction répertorié sur cette montagne. L'étude archéologique de cette carrière à ciel ouvert a débouché sur le classement de ces dites carrières en monument historique grâce au travail réalisé par le professeur Belmont et ses équipes. Plusieurs campagnes de fouilles ont été réalisées mettant au jour des outils anciens et un bon nombre de meules témoins de ces différentes périodes d'exploitation. Il existe un ouvrage de référence et de nombreuses informations sur ce patrimoine particulier à la maison de la mémoire à Paysalp.